23 juillet 2016

Taboulé vert

Manger des salades n'a que des atouts avec une promesse de vitamines et de nutriments "bon pour notre santé". 

Ma recette du jour n'a que des qualités : fraîches - croquantes- parfumés et ce qui n'est pas négligeable bourrée de vitamine C.........


Ingrédients :
  • 1 poivron jaune
  • 1 brocolis
  • 1 belle tomate
  • 1 branche de persil haché
  • 1 branche de coriandre
  • 2 feuilles de menthe hachées
  • 1 citron
  • 1/4 oignon rouge
  • sel et poivre

Recette du taboulé vert :





Commencez par laver puis râper finement la tête des branches du brocolis (soit la partie bourgeonnante) afin d'en obtenir une semoule verte.










Laver et découpez la tomate et le poivron en dés, puis ajoutez-les dans le saladier.
Hachez finement l'oignon rouge et les herbes puis mélangez-les avec les autres ingrédients dans le saladier.





Pressez le citron, remuez et servez.......



 Bon appétit.........


9 juillet 2016

Balade Canadienne : 7ème jour // Région de Québec / Montréal / Vol retour pour la France

Comme le temps passe vite, c'est déjà notre dernier jour sur le sol canadien.....des journées qui ont été bien remplies et une découverte succincte des principaux spots du Canada....
Pour cette dernière matinée,il n'y avait rien de prévu.....plusieurs suggestions ont été faites de part et d'autres des participants et du guide et c'est le site traditionnel des Hurons qui a remporté le plus de suffrage......Voir ICI
C'est donc tout naturellement que nous faisons route vers ce village traditionnel...
Au passage, nous découvrons sur notre droite les chutes de Montmorency.....Le Parc de la Chute-Montmorency est situé à quelques minutes de la ville de Québec. Entre fleuve et falaises, c'est un des sites les plus spectaculaires de la province. Avec ses 83 mètres de hauteur, soit 30 mètres de plus que les chutes du Niagara, l'imposante chute Montmorency domine le paysage. On la découvre à pied, en téléphérique ou depuis le Manoir Montmorency et pour nous cela sera en bus qui prend tout de même la peine de ralentir afin de nous permettre de prendre des photos.....Je crois que ce sont mes plus vilaines photos, mais bon cela donne tout de même un petit aperçu ...
Wendake est un village canadien, situé dans la région de Capitale-Nationale et la province du Québec. Le village s'étend sur 1,5 km² et compte 1 555 habitants depuis le dernier recensement de la population. Le maire de Wendake se nomme grand chef Konrad Sioui.....
Le site traditionnel des Hurons est située au cœur de la réserve actuelle des Hurons....ce village a été aménagé par les amérindiens pour mieux expliquer leur culture et leurs traditions...
Les panneaux sont trilingues, dans le village, en français, anglais et huron, mais il faut en comprendre l’écriture. Elle a été en effet transcrite en écriture semi-phonétique par les premiers missionnaires catholiques.
On trouve, par exemple, le chiffre "8" ("houit") au milieu d’un mot : il se prononce "w" comme dans ouate. Le "q" est une sifflante sourde et représente le "th" grec ou anglais. Il se prononce de la même façon. Un exemple : le mot «séchoir» s’écrit "ETIE8ATSAqAqA" et se prononce, à peu près : "étiéouatsathatha". Facile, non ?....Des spécialistes ont trouvé de nombreuses similitudes avec le Chinois.
et la visite guidée du site s'effectue en compagnie d'un guide amérindien (zut, j'ai oublié son nom) en costume traditionnel.........et c'est naturellement que nous l’accueillons à bord de notre bus.....
Bienvenue sur le Site Traditionnel Huron “ONHOÜA CHETEK8E”, la plus authentique reconstitution d'un village indien au Québec. ....Nous sommes en terre indienne, ce qu’on nommait auparavant une "réserve", près de Québec et qui vit surtout du tourisme et de l’artisanat, Contrairement au reste de la province, Wendake est administré par un Grand Chef et dispose de sa propre police. En fait, les Hurons vivent autour de ce village-musée dans de jolies maisons en dur, mais ils ont ici recréés un village traditionnel, témoin de leur histoire et de leurs coutumes. Les Hurons ne sont pas tous typés Indiens : lors des guerres anglo-françaises, leurs alliés indigènes, Hurons et Iroquois, se sont aussi battus. A la fin des conflits, des 25 000 Hurons d’origine, il ne restait plus qu’à peu près 300 personnes, surtout des enfants et des femmes. Pour sauver leur peuple, elles se sont unies avec des blancs, assurant ainsi la survie de la race par le métissage.
Pour faire partie de la nation indienne, il faut être déclaré par un ancien de la famille, accepté par le conseil du village et inscrit sur les registres de la Nation indienne.
Le calumet indien : comme la hutte de sudation, il remplit un rite mensuel de purification pour les hommes, vu que les femmes sont naturellement purifiées chaque mois par la nature. On le bourre de 4 plantes sacrées, dont le tabac, le foin de prairie ou l'écorce de sauge rouge. On fume en accompagnant le rite de gestes rituels qui ramènent la fumée vers les yeux, les oreilles et la bouche pour voir, entendre et dire le Bien et non le Mal. La fumée déclenche des rêves de futur désiré et peut influencer positivement les événements à venir, de chasse ou de guerre, par exemple. Quand un étranger arrive au village, le chef et le chaman partagent avec lui le calumet, pour qu’il soit purifié avant son contact avec la tribu.
Le mariage traditionnel : vers 13-14 ans, la jeune Indienne faisait aligner les jeunes gens de la tribu pour choisir son futur. Elle leur passait la main sur la nuque à la recherche de la plus grosse « bosse de bison ». C’est sur le cou que le garçon porte son canoë lors de la chasse ou de la pêche. Une grosse bosse montre son ardeur au travail : il devient un bon parti et peut alors offrir des cadeaux de mariage à la donzelle.
Dans ces contrés froides, l’habitation traditionnelle était en bois. C’est une maison longue de 7 à 8 m de large, 4 à 5 m de haut et 10 à 65 m de long suivant la taille de la tribu, "l’annonchia". Elle pouvait héberger jusqu'à 20 familles réunies. De chaque côté, des châlits s’alignent, recouverts de fourrures et entourent un vaste espace de vie communautaire autour d’une rangée de foyers où l’on fait la cuisine.
Les tipis, de taille différente suivant l’usage, familial ou communautaire et le nombre d’utilisateurs, cuir sur armature bois, étaient réservés à l’été, lorsque les tribus partaient se rassembler, nomadiser ou chasser. Sur des claies de bois, sèche le poisson ou la viande, fumés et coupés en fines lamelles. Cette technique permettra à la tribu de conserver plus longtemps la nourriture ou de se nourrir lors de leurs déplacements.
En bois, très petite, la hutte de sudation permet de conserver une bonne hygiène physique et mentale. Physique : on ne se lave pas à la rivière lorsqu'il fait froid. Et mental : on n’aborde pas le domaine des dieux si l’on n’est pas purifié. La hutte permet les deux, aux hommes uniquement..... On y entre nu, et la vapeur produite par l’eau et les herbes médicinales jetées sur les pierres brûlantes nettoie le corps et l’esprit, ce qui nous amène au chamanisme (aucun des hommes de notre groupe n'a voulu essayer).....
La hutte sacrée.....En raison de son caractère sacré, on ne photographie pas la hutte du chamanisme à l'intérieur.......Elle contient des masques, des portraits de plusieurs grands chefs et des objets de cultes.
Les moyens de transports traditionnels des Hurons et la fabrication des canots et des raquettes à neige.
Halte au Tee-pee géant avec explications sur le mode de vie des indiens des différentes nations......
et nous voilà passible d'une amende !!!!
Une sépulture : une plate-forme dressée sur de hauts piquets recevait le corps du guerrier, entouré de peaux de caribou. Il était ainsi protégé des attaques d’animaux. Lorsqu'il était enseveli, en terre sacrée, l’enterrement était le moment de rites importants.
L’inukshuk : c’est une sculpture traditionnelle, un assemblage de pierres dressées qu’on retrouve sur tout le territoire amérindien, et qui est encore utilisé de nos jours par les Inuit. En Inuit, le mots "inukshuk" signifie : celui qui ressemble à une personne. En effet, les inukshuiit (c'est le pluriel) ont une forme d’humain debout, très importante, auparavant, lors des chasses au caribou.
Quand on avait repéré un troupeau, on dressait plusieurs inukshuiit en ligne, en les disposant en forme d’un entonnoir qui conduisait à un cul de sac. Les chasseurs, armés d’arcs et de flèches, y attendaient les animaux pendant que femmes et enfants les effrayaient en agitant des peaux et en faisant beaucoup de bruit, et les dirigeaient vers l’entonnoir fatal. Les inukshuiit avaient un autre rôle, qui persiste de nos jours, celui de point de repère. On en retrouve sur des collines, posés ici et là sur la terre gelée.
et bien entendu, la visite se termine en passant par la boutique et son artisanat.....
c'est d'ailleurs là que j'ai trouvé mon souvenir personnel qui trône sur mon étagère !!!!
Nous avons devant nous encore une petite demi-heure pour s'imprégner encore des lieux et faire encore quelques photos .....
Nous quittons ce lieu qui au premier abord paraît trop touristique ! Mais quand on suit la visite guidée on apprend beaucoup de choses sur la vie des hurons, la façon de vivre de leurs ancêtres et la reconstitution du village est très bien faite et respect pour une nation qui a été "traitée" de sauvage et mise à l'écart par le gouvernement canadien...

Il est midi passée lorsque nous quittons Wendake et nous nous dirigeons vers la Cabane à sucre "Chez Dany" où nous déjeunerons.....
Ce repas pris à la "cabane à sucre" et une érablière ouverte à l'année pour se sucrer le bec en Mauricie.........et qui va nous permettre de goûter à des mets typiquement québécois.......
Mais avant de passer à table, faisons un petit tour pour une explication courte mais efficace de la récolte du sirop d'érable ! 
Bien avant l'arrivée des blancs au Canada, les indiens d’Amérique avaient appris à extraire la sève de l'érable pour en fabriquer par évaporation le sucre d'érable........les pionniers québécois ne tirèrent parti de cette découverte amérindienne qu'au début du 18e siècle........Les techniques de cuisson de l'eau d'érable ont évolué rapidement au cours du XXe siècle.......il faut en effet, selon la teneur en sucre de la sève, entre 30 et 40 litres de sève d'érable pour produire un litre de sirop.......On apprend notamment que les jolis seaux utilisés autrefois sont remplacés par des pompes nettement moins typiques......
Le sirop d'érable est à point lorsqu'il ne contient pas plus de 34% d'eau ; au départ, la sève en contenait 97.5% en moyenne......Cette densité s'obtient après plusieurs heures, quand la T° d'ébullition d'un liquide augmente avec sa densité.......
La seconde partie de la visite est le repas ! C'est le brouhaha en entrant dans le restaurant, toutes les tablées sont pleines.....le musicien est entrain de faire son show et certaines personnes l'accompagnent à la cuillère (sorte d'instrument en bois qui fait des bleus sur la cuisse quand on en joue !).
Au menu : soupe de pois en entrée avec des oreilles de crisse (les grattons canadiens), tourte à la viande, omelette au four, jambon fumé à l' érable, pommes de terre et les traditionnelles fèves au lard ... Et en dessert les incontournables pancakes au sirop d'érable. Bon et très copieux ! On peut en redemander tant qu'on veut .......

Nous sommes les derniers à quitter la table et avant de remonter dans le bus .......un passage obligé dans la boutique de Dany pour acheté des souvenirs made in Canada ......et en sortant dernière dégustation autour d'un bac de glace pour "la tire sur la neige", soit la confection de sucette au sirop d'érable ! Miam !!!
Il est pratiquement 15h30 lorsque nous quittons la cabane.
Nous roulons maintenant en direction du Vieux- Montréal où l'on nous y dépose ......il est 17 h. Nous avons 2h devant nous pour nous promener dans ce quartier.....Difficile dans ces conditions d'explorer correctement ce quartier !!! il aurait fallu (si j'avais su) préparer un petit circuit sur papier.
On nous remet tout de même un plan (comme cela on ne se perdra pas et on retrouvera facilement notre bus !!) et nous allons où nos pas nous mènent.....
Située entre le fleuve St Laurent et les grattes-ciel du centre ville, la cité historique occupe un territoire qui était jadis fortifiée..............

L'église où s'est marié Céline et aussi le lieu des funérailles de René
Nous quittons Montréal pour notre dernier spot......
et disons adieu à nos cousins, cousines.........qui sait peut être qu'un jour je reviendrais !!!
Vous l'avez compris notre dernier spot et ultime arrêt sera l'aéroport international de Montréal Trudeau......notre vol est prévu à 22 h et après avoir passé toutes les formalités, il n'y a plus qu'à.......


Ma conclusion : c'est un circuit qui va droit à l'essentiel.....avec visites de certaines villes avec seulement un tour d'orientation ....En ce qui me concerne, j'ai été un peu frustrée pour la prise des photos.......Mon meilleur souvenir, qui restera inoubliable, est sans conteste : les chutes du Niagara.
Je n'ai pas été non plus trop étonné car cela ressemble beaucoup aux States et j'ai préféré de loin la partie est, à savoir celle à partir de Trois-rivières......


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