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1 juillet 2021

7ème et dernier jour en Camargue : Arles

Avec Saintes-Maries-de-la-Mer, Arles fait partie des villes incontournables en Camargue…Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO pour ses nombreux monuments romains.
Ma visite commence au cœur de la ville par le jardin d’été qui se situe aux abords du boulevard des Lices pour se terminer Place de la République....
Le Théâtre antique est le deuxième site touristique à voir à Arles….(fermé en cette période Covid)


Tout comme l’amphithéâtre, il fait partie des monuments romains de la ville d’Arles à être classé au patrimoine mondial de l’UNESCO …Il fut construit à l'époque de l'empereur Auguste à la fin du Ier siècle avant J.C. Il mesure 102 m de diamètre.

A l’époque romaine, Arles était une ville florissante, à l’image de ses arènes construites il y a plus de 2 000 ans pour accueillir, comme le Colisée de Rome, des gladiateurs et les courses de chars. Aujourd’hui, bien qu’il ne reste que peu de traces de l’époque, elles sont toujours utilisées pour des événements tels que des festivals et des combats de taureaux.


C'est un plaisir de se promener dans les alentours des arènes avec son dédale de rues incurvées, etc...etc... beaucoup de charme !!!



Les ruelles d’Arles …chaque ruelle permet d’admirer des vestiges antiques et aussi toutes sortes de détails urbains….




Les thermes de Constantin : (rue du Grand Prieuré, 13200 Arles) les ruines d'immenses thermes construits sous le règne de Constantin offrant une vue panoramique sur le fleuve.





La place du Forum garde le souvenir d'une autre célébrité : Frédéric Mistral. En 1909, on y dressa une statue de l'écrivain, due au sculpteur toulousain Théodore Rivière. Le monument, qui comprend un médaillon de Mireille par Férigoule – statuaire et directeur du musée d'Arles –, fut inauguré par le poète provençal lui-même, pour le cinquantenaire de son œuvre la plus connue, Mireille. 
                            
Les dates de construction des immeubles qui bordent la place du Forum s'étagent entre le XVIe siècle (côté nord) et le XIXe siècle. L'élément le plus remarquable est antique. Il s'agit des vestiges d'un temple construit au Ier siècle ap. J.-C., remanié au IVe siècle, qui sont encore visibles aujourd'hui sur la façade de l'hôtel Nord Pinus. Deux colonnes en granit sont conservées. Elles soutiennent la moitié d'un entablement avec architrave, frise et corniche...



L'hôtel de ville avec les cryptoportiques qui forment le soubassement est la partie cachée du forum. Pour les visiter l'accès se fait via le hall d'entrée de l'hôtel de ville....


En traversant le hall de la mairie voilà que l'on arrive place de la République …
Ici est à voir l'obélisque d'Arles ainsi que l’église et le cloître Saint-Trophime.
L’hôtel de ville: d’architecture classique a été achevé en 1676 et il est classé monument historique.
L’obélisque date de l’antiquité et provient du cirque romain…


L’église et cloître Saint-Trophime...…Édifiée au 12 ème siècle, son architecture est typique de l’art roman provençal. L’élément extérieur le plus réputé est son portail somptueusement décoré qui évoque le jugement dernier. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus beaux du genre dans le Sud de la France.



Voilà, c'est par cette dernière visite que se termine "ma" jolie parenthèse camarguaise.....peut-être aurais je donner l'envie à certains d'entres vous d'y aller faire un tour !!! 😉😎


Pour revoir ou découvrir les autres articles :

Destination Camargue  👉 Voir Ici

Premier jour en Camargue : les villages aux alentours  👉Voir Ici

2ème jour en Camargue : Les Saintes-Maries-de-la-Mer  👉 Voir Ici

3ème jour en Camargue : le Grau-du-roi et ses environs  👉 Voir Ici

4ème jour en Camargue : le parc ornithologique  👉  Voir Ici

5ème jour en Camargue : Les Salins du Midi (1ère partie)  👉 Voir Ici

5ème jour en Camargue :  Aigues-Mortes (2ème partie)  👉 Voir Ici

6ème jour en CamargueSalin-de-Giraud   👉 Voir Ici






29 juin 2021

6ème jour en Camargue : Salin-de-Giraud

Une journée vers le territoire historique de l'exploitation du sel avec ses marais salants.. En route donc, pour Salin-de-Giraud qui a été mon gros coup de cœur 💗
Entre Salin-de-Giraud et les Saintes-Maries-de-la-Mer, le delta du Rhône est un réservoir exceptionnel et unique de biodiversité en France..

Aujourd’hui, 50 personnes travaillent dans la saline qui représente 6000 hectares avec une production de 340 000 tonnes de sel par an. Ce sel est utilisé essentiellement pour le déneigement des routes en hiver.

Le nord est dominé par l’eau douce, on y cultive le riz. Le sud est sous l’influence du sel avec les marais salants de Salin-de-Giraud et d’Aigues-Mortes. 
Le Point de vue du sel, un univers rose, blanc et bleu à Salin-de-Giraud … Ce point de vue permet d’admirer le marais salant dans son ensemble .



Nous sommes sur le territoire historique de l’exploitation du sel ….

Source Internet : le cycle du sel : de la prise d’eau à la mer jusqu’à l’évaporation totale et la cristallisation du sel --- une eau rose nacrée qui indique la présence d’une algue microscopique, la Dunaliella salina, riche en Bêta Carotène dont sont friands les flamands et qui leur donne leur jolie couleur rose.
L’eau de mer est prélevée en mer et circule dans différents bassins grâce à un système de pompage. Elle est ensuite dirigée vers les tables salantes, parcelles d’eau de mer rose nacrée grâce à la forte concentration en mollusque rose qui donne leur couleur aux flamands. Saturée en sel, l’eau va s’évaporer. La cristallisation du sel se produit et la récolte peut avoir lieu.
A Salin-de-Giraud, lieu d’exploitation des marais salants, on trouve les descendants de familles d’origines grecques, arméniennes, italiennes. Ces ouvriers ont fui leurs conditions de vie difficile dans leur propre pays pour venir travailler le sel.

En route pour Piémanson, plage de sable de près de six kilomètres, située à l’ouest de l’embouchure du Grand Rhône. Réputée pour être l’une des plages les plus sauvages de France, elle s’étend sur plusieurs kilomètres dans des paysages camarguais. 





Bordée par de petites dunes et des étangs, le site est totalement sauvage. Cette plage a été jusqu’à l’été 2015 le plus grand terrain de camping sauvage de France avec de nombreuses caravanes et cabanons qui s’installaient sur la plage de début Mai à la fin septembre ...



Je quitte cet endroit magique pour retourner sur mes pas enfin du moins reprendre la route en sens inverse !!! Mon prochain spot sera la village de Salin-de-Giraud....mais avant, encore quelques arrêts photos, je ne me lasse pas de ces beaux paysages !!!…





Et c'est parti pour faire un tour dans le village de Salin-de-Giraud…

Véritable coron du sud, le village a été construit pour loger les travailleurs de Péchiney et de Solvay. 




Ces deux activités étaient complémentaires : Péchiney exploitait le marais salant et fournissait à Solvay du sel pour la fabrication de la soude pour le savon de Marseille ainsi qu’à la fabrication du verre …

(un petit clin d'œil à Solvay qui a été mon dernier employeur avant mon départ à la retraite mais c'était dans la branche automobile : Solvay Automotive ).

et c'est parti pour découvrir le quartier du belge Solvay (fabrication de la soude). 
Pour les besoins de l’exploitation du sel et de la fabrication de la soude, le village a été créé de toutes pièces. L’habitat a été édifié sur le modèle des cités ouvrières du nord de la France.

Deux corons construits sur le modèle de la Société patronale paternaliste : le patron fournit le travail, le logement, les loisirs et tout ce qui concerne la vie des ouvriers.

En 1855 un ingénieur chimiste lyonnais, Henri Merle acheta 8000 hectares d’étangs et de marais en vue d' alimenter en chlorure de sodium et autres sels, son exploitation de Salindres dans le Gard.
En 1895, la société Solvay s’installe à son tour en raison de la bonne position du lieu. Le sel acheté aux établissements Merle permet la fabrication de la soude qui est transportée aux savonneries de Marseille par bateau via le Rhône puis la mer.


Avec ses bâtiments en brique, il est unique dans le sud de la France. Avec des logements, un hôpital et une école, il est l’exemple d’une cité ouvrière typique du nord de la France.


Place Carle Naudot et son installation artistique symbolisant le lien entre les quartiers Solvay et Pechiney...
                        

L’église orthodoxe de la dormition de la Vierge qui a été construite en 1952. Elle se trouve aux confins de la commune à la place d‘un baraquement où étaient parqués les indochinois, période peu glorieuse de l’histoire du village.

Il faut se replacer dans le contexte économique de Salin de Giraud pour expliquer la communauté grecque dans le secteur.. Les usines Solvay, en 1895, viennent exploiter le sel pour produire du carbonate de soude entrant dans la fabrication du savon de Marseille. L’industrie est florissante et son développement nécessite beaucoup de main d’œuvre, surtout, au moment de la première guerre mondiale. Les Français sont au front et le travail, bien trop dur, ne convient pas aux femmes ni aux enfants. Les Grecs sont arrivés entre les deux guerres et se sont installés par regroupement familial.



Un peu à l’écart du village de Salin-de-Giraud, en bordure du fleuve en sortant du village encore des curiosités, notamment les vestiges d’une cabane de gardian …


et pour finir à quelques pas de cette cabane, l'église de Barcarin ...
Elle représente une héritière tardive et éphémère de l’organisation paroissiale de la Camargue.
Sa présence discrète témoigne tout autant de la difficile organisation du culte au plus profond du vaste territoire arlésien, que des divagations de l’embouchure du Grand Rhône.
Edifiée au XIXe siècle, sous le prestigieux vocable de Saint-Trophime, elle n’abritera que quelques décennies, la foi des saliniers et autres riverains du Rhône …
 Le culte se pratique aujourd'hui dans une église moderne du village ...
Encore une belle journée riche en découverte....retour vers mon bungalow avec "encore" des arrêts photos !!






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5ème jour en Camargue :  Aigues-Mortes (2ème partie)