4 juin 2015

3 jours à Barcelone : .....le Modernisme et L'Eixample

Connu en France sous l’appellation Art Nouveau, Modern Style, Barcelone est la ville européenne où le Modernisme a laissé la plus grande empreinte, tant par la quantité des constructions et des architectes qui travaillèrent répondant à ce style, que par la qualité des œuvres, dont beaucoup ont été inscrites au Patrimoine de l'humanité par l'UNESCO. C'est dans le quartier de l'Eixample que les meilleures créations furent exécutés entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle.....
  • Palau de la Musica Catalana : quand on parle du Palais de la musique catalane, on ne peut pas vraiment dire qu’il s’agit d'un trésor caché car c’est un site bien connu des locaux. Par contre, pour nous touristes, c'est semble t'il un site moins populaire mais c'est un endroit qui vaut la peine d'être découvert.
Il a été construit entre 1905 et 1908 dans la pure tradition du style moderniste catalan par l’architecte de renom Lluís Domènech i Montaner. Il a été ouvert au public le 9 février 1908 et on a célébré son centenaire l’année dernière.
  • On dit que la Casa Lleó Morera est un Palau de la Música à l'échelle familiale. Et si le Palau est considéré comme l'édifice le plus moderniste du monde de par sa décoration exubérante, la splendeur artistique de cette maison est également manifeste. Les deux œuvres sont des créations du génial Lluís Domènech i Montaner. 
La Casa Lleó Morera occupe l'angle sud du pâté de maisons connu sous le nom de « la pomme de la discorde » - puisque pâté de maisons se dit manzana, pomme en espagnol. On y trouve aussi la Casa Amatller, de Puig i Cadafalch, et la Casa Batlló de Gaudí. Les barcelonais baptisèrent ainsi ce bloc de maisons privilégiées au cœur de l'Eixample, à cause des styles très différents de ces immeubles exceptionnels. 

  













  • C'est dans la « manzana de la discordia » de Barcelone (manzana en espagnol veut dire en même temps pomme et pâté de maisons) que se trouve la Casa Amatller, un brillant exercice de Puig i Cadafalch, qui a combiné le style néogothique avec une toiture échelonnée insolite inspirée des maisons des Pays-Bas. L'architecte a disposé pour ce faire des meilleurs collaborateurs de l'époque moderniste à Barcelone, avec à leur tête les sculpteurs Eusebi Arnau et Alfons Jujol.
La Casa Amatller et ses voisines, la Casa Batlló, de Gaudí, et la Casa Lleó Morera, de Domènech i Montaner, font partie de la « manzana de la discordia ». Curieusement, dans ces trois demeures, il s'agit de remodelages réalisés sur des bâtiments préexistants, la première ayant été la Casa Amatller. Le bâtiment original avait été construit par Antoni Robert en 1875, et la famille Amatller a chargé l'architecte et homme politique catalaniste Josep Puig i Cadafalch (1867-1956) de son remodelage en 1898. L'œuvre s'inscrit dans sa « période rose » ou moderniste, qui comprend des œuvres telles que la Casa Macaya ou la Casa de les Punxes.

  • "Un grand château gothique" qui se dresse en pleine avenue Diagonal de Barcelone, c'est un appel à la contemplation pour n'importe quel visiteur de la ville. La "Casa de les punxes" est en réalité un immeuble d'appartements qui imite la forme des châteaux médiévaux et qui constitue l'une des silhouettes les plus connues du modernisme barcelonais.
Les sœurs Terrades étaient les propriétaires des trois immeubles situés entre l'avenue Diagonal, la rue Rosselló et la rue Bruc. La commande de réforme des édifices donna la possibilité à Josep Puig i Cadafalch d'unifier les trois corps en un seul, à travers d'une grande façade en pierre de maó apparente. Le résultat donna naissance, en 1905, à une seule construction imposante qui occupe un pâté de maisons triangulaire et qui se remarque comme un grand château médiéval à quatre tours, une à chaque coin du bâtiment. Précisément, le toit conique des tours, achevé en pointe, lui a fourni son nom populaire de "Casa de les punxes" ou Maison des pointes.















  • Comme un hommage à Gaudí, la casa Comalat montre de nombreux éléments de l'architecture gaudienne, et devint un des exemples les plus originaux du modernisme à Barcelone. Deux façades bien différentes, mais influencées par la courbe du maître de Reus, invitent à la contemplation d'un édifice curieux et très beau.
  • Dona i Ocell : quelque mois avant sa mort en 1983, à l'extrémité sud-ouest de l'Eixample, près de Montjuic, Joan Miro fit placer cette sculpture stylisée appelée "Dona i Ocell" (femme et oiseau) dans le parc de l'Escorxador. En béton et céramique en mosaïque de trencadis.....

En 1888, Barcelone organisait l'Exposition universelle. L'Arc de Triomf (arc de triomphe) fut érigé comme porte d'entrée à la foire-exposition, située dans le parc de la Ciutadella. Il s'agit d'un monument de forme et de proportions classiques mais aux finitions sculptées et décorées, en rupture et pleines de symbolisme, qui constitue une des icônes de la ville.Un regard attentif à ce portail nous permet de comprendre que cet arc de triomphe constituait bien la porte d'entrée à la modernité de la Barcelone de la fin du XIXe siècle. D'une part, la frise orientée vers le passeig de Sant Joan représente Barcelone recevant les nations. De l'autre, on peut voir comment la ville décerne les récompenses aux participants à l'Exposition. Les reliefs latéraux symbolisent l'Agriculture et l'Industrie, d'un côté, et le Commerce et l'Art, de l'autre. Et, au-dessus de l'arc, les écus des quarante-neuf provinces espagnoles sont présidés par les armoiries de Barcelone.


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