9 août 2013

La Statue de la Liberté à........Paris

Un petit air de NYC à Paris..........
J'avais déjà pu admirer la Statue de la Liberté à New-York, mais saviez vous qu'il y en a aussi une à Paris , mais de taille réduite !!! 
Le visage tourné vers les États-Unis, la statue de la Liberté du pont de Grenelle n’est certes pas aussi imposante que son homologue américaine, mais du haut de ses 11,50 mètres, elle surplombe néanmoins la Seine d’assez haut, et donne sa personnalité à cette portion du fleuve, à hauteur de la Maison de Radio France.
Elle est une reproduction exacte de la statue qui a été élevée à New York au XIXe siècle, grâce à la collaboration du sculpteur Frédéric Auguste Bartholdi et de l’ingénieur Gustave Eiffel. Elle avait été conçue dans le but de célébrer l’émancipation américaine et la mutuelle amitié qui unissait les nations française et américaine. Le modèle est celui d’une femme vêtue d’une couronne et d’une toge, qui tient un flambeau à bout de bras. Sur la statue parisienne, une inscription gravée établit une relation entre la guerre d’Indépendance américaine et la Révolution française de 1789. 
Plusieurs arbres ont été plantés à sa base, et c’est derrière elle que se trouve le pont de Grenelle et l’Allée des Cygnes, située sur la troisième île de Paris, la moins célèbre mais néanmoins jolie Île aux Cygnes.
L'allée aux cygnes (1825)..cette promenade, large de 11 m, longue de 890 m, mène jusqu'au pont de Grenelle, en passant par le pont de la Rouelle. Elle est bordée de peupliers, de saules et de frênes, essences qui apprécient la proximité du fleuve.
On aperçoit alors le modèle réduit original de la statue de la Liberté. 

Haute de 9 mètres, elle fut offerte à la ville de Paris par les Etats-Unis en 1885, puis érigée en 1898 à l'occasion de l'Exposition Universelle (1900). En 1937, elle fut tournée vers l'Ouest, en direction de sa grande jumelle de New-York.





Le Palais Garnier

Chef d'œuvre architectural connu dans le monde entier, le Palais Garnier est la treizième salle d'Opéra à Paris depuis la fondation de cette institution par Louis XIV en 1669. Sa construction fut décidée par Napoléon III dans le cadre des grands travaux de rénovation de la capitale menés à bien sur son ordre par le baron Haussmann. L'Opéra fut mis au concours et Charles Garnier remporta l'épreuve. Les travaux durèrent quinze ans, de 1860 à 1875, interrompus par de nombreuses péripéties, dont la guerre de 1870, la chute du régime impérial et la Commune. Le Palais Garnier fut inauguré le 5 janvier 1875.

La façade principale a été totalement rénovée. Elle a retrouvé sa polychromie d'origine et les ors de sa statuaire..


L'opéra en chiffres:

Surface : 11237 m2
Longueur : 173 m
Largeur maximale : 125 m
Grand escalier : 30 m de hauteur

La visite débute à la rotonde des abonnés : ce vestibule circulaire servait autrefois aux abonnés.



Le grand escalier est un des endroits les plus célèbres de l’Opéra. Il a été décoré avec des marbres de différentes couleurs qui viennent de plusieurs pays: France,Ecosse, Suède, Italie, Espagne, Algérie…
Après avoir monté cet escalier, on peut s’installer au premier étage, dans les petits balcons, et imaginer les spectatrices du temps de Garnier, somptueusement vêtues de robes à crinoline, coiffées de fleurs et de plumes, monter à leur tour l'escalier..




Sous le grand escalier, on admire, au centre d’un bassin, une statue de la Pythie (on appelait ainsi, dans l’Antiquité, une prêtresse qui prédisait l’avenir)..
Le plafond est peint, on y voit Apollon triomphant sur son char, Orphée charmant les animaux au son de la lyre, Minerve la déesse grecque de la sagesse, et la Ville de Paris sous l’aspect d’une femme recevant le plan du Nouvel Opéra.


Deux très grandes statues de femmes, des cariatides en bronze et en marbre de couleur représentant la Tragédie et la Comédie, encadrent la porte qui mène aux couloirs de la salle de spectacle.



En pénétrant dans la salle de spectacle on remarque d’abord sa couleur rouge et or, puis sa forme en fer à cheval «à l’italienne». 
La salle est divisée en plusieurs parties: l’orchestre puis, au-dessus, le balcon, puis les cinq étages de loges, sortes de petits salons pour quatre à six personnes.

la loge du fantôme de l'Opéra
Tout en haut «le poulailler», ainsi appelé parce qu’on y est serré comme des volailles. Il y a en tout 1979 places, toutes réservées aux spectateurs, sauf les trois places du directeur du théâtre, du pompier et du médecin de service. Le lustre pèse huit tonnes et compte 400 lumières.
Le plafond d’origine avait pour sujet «les Heures du jour et de la nuit». En 1962, un nouveau plafond a été commandé au peintre Marc Chagall, il y a représenté des monuments parisiens: l’Opéra, la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe,l’Obélisque de la Concorde… des anges musiciens qui portent de gros bouquets de fleurs, et des scènes d’opéras et de ballets qu’il aimait particulièrement.

Les différents foyers....lieux de promenades des spectateurs pendant l'entracte, les foyers sont très vastes et très richement décorés....
Le salon du Glacier, rotonde fraîche et lumineuse ornée d'un plafond peint par Clairin, une ronde de bacchantes et de faunes, et de cartons de tapisserie illustrant diverses boissons (thé, café, orangeade, champagne....) ainsi que la pêche et la chasse. Terminé après l'ouverture de l'Opéra, ce salon à un très net parfum 1900.


Avant d’entrer dans le grand foyer on passe par l’avant-foyer, une magnifique galerie, au plafond couvert de mosaïques sur fond or. Elles ont été exécutées par des artistes vénitiens que Garnier avait fait venir d’Italie. Il faut regarder chaque détail: les frises toujours de couleurs différentes, au-dessus des piliers, les oiseaux aux teintes éblouissantes. A chaque extrémité, la mosaïque du plafond représente des pierres précieuses: rubis, améthyste, topaze, saphir, c’est pourquoi on appelle ces pièces les salons des bijoux.


Les deux petits salons ronds (rotondes),situés de chaque côté de l’avant-foyer, ont de très jolis plafonds. 
Dans la rotonde du soleil, noire et or, on distingue un dragon et une salamandre


A la sortie du Musée, dans la rotonde de la lune, noire et argent, on voit des animaux nocturnes: chouettes, chauves-souris…

Le grand foyer ressemble aux galeries de fête des grands châteaux. Il est très haut de plafond, très lumineux, avec ses immenses miroirs placés en face des grandes fenêtres.



Au plafond, le peintre Paul Baudry, encore un ami de Garnier, a représenté des scènes mythologiques
Le grand caisson central est consacré à la musique. Tout autour le peintre a représenté de grands personnages féminins: ce sont huit des neuf Muses, divinités incarnant chacune une activité créatrice.



Deux bustes couronnent les grands arcs dorés au plafond du grand foyer: l’architecte s’est représenté d’un côté !


 et a représenté sa femme de l’autre!

Nous finissons la visite par les balcons de l'extérieur....... et une vue sur l’avenue de l'Opéra....